le-secret-du-seigneur-des-ados

Tu recherches

la perfection 

dans une

volonté

de justice et

de justesse.

Tu crains autant de faire une erreur 

que d'être victime d'une erreur !

Tu as peur de te tromper, de ne pas avoir vu juste,

de ne pas être clair, de trop en dire,

de déborder ou de perdre le contrôle,

d’avoir choisi le mauvais moment, de déplaire,

d’être critiqué, de passer pour trop exigeant,

d’être jalousé ou envié, d’être jugé profiteur, de grossir.

Tu as tellement peur de paraître froid, insensible, que tu fais tout pour te montrer chaleureux. Cependant, tu restes toujours dans le convenable, le conventionnel, en gardant une certaine distance et un aspect un peu sévère.

Tu redoutes énormément la froideur des autres de peur qu’ils ne t’aiment pas.

Tu ne te rends pas compte que tu refoules ta sensibilité pour masquer ta fragilité.

Il est possible que, petit, tu aies pensé qu’il faut être parfait pour être aimé.

Tes comportements actuels

Tu as tellement peur de commettre une erreur ou d’être victime d’une erreur, tu ne te rends pas compte que tes comportements sont dans l’erreur.

Sous une apparence imperturbable, tu es très sensible, mais tu as réussi à développer la capacité de ressentir le moins possible les émotions et surtout de ne pas les montrer.

Quand un événement bouleversant survient, tu gardes toujours ton sang-froid, réservant pour plus tard la possibilité de te laisser aller.

Tu es bien proportionné, ne te laisses pas grossir, tu veux être le plus parfait possible.

Tu te tiens droit, le cou raide, les mâchoires souvent serrées, les bras croisés sur la poitrine comme pour empêcher les sensations de t’envahir.

Tu te forces à ne pas ressentir.

Tu recherches la justice en toutes choses, pour toi et pour les autres.

Tu trouves injuste d’être favorisé par rapport à d’autres, d’avoir plus de choses ou de possibilités intellectuelles que d’autres.

Tu veux donner aux autres leur chance d’être justes et tu te mets en colère s’ils te déçoivent.

Ta colère est souvent tournée vers toi-même mais tu as tendance à d’abord attaquer l’autre.

Tu respectes l’autorité et tu la crains parce qu’on t’a appris qu’elle a toujours raison mais tu tiens tête quand tu es persuadé d’avoir raison.

Tu souhaites que, dans tes explications, tous les détails soient justes, tu emploies cependant des expressions parfois excessives avec une tendance à généraliser (toujours, jamais, exactement…).

Tu ne te sens pas apprécié à ta juste valeur, tu penses qu’on t’apprécie plus pour ce que tu fais que pour ce que tu es. Tu ne te sens pas respecté.

Tu manques de temps : tu veux tellement que tout soit irréprochable que tu vérifies tout, contrôles tout.

Si tu penses que c’est parfait, selon toi, tu crois que c’est juste et tu défends ton point de vue avec force et véhémence.

Tu as autant de mal à connaître tes limites qu’à les respecter.

Tu te crées des obligations en pensant que c’est de la discipline.

Tu ne te permets pas de t’arrêter, de te reposer ou de t’amuser.

Tu nies tes besoins ou tes maux en croyant que c’est de la volonté.

Tu réponds toujours que ça va, te vantes de n’être jamais malade.

Tu te montres très optimiste, souvent trop.

Tu résous tes problèmes seul.

Tu éprouves des difficultés à te laisser aimer et à montrer tes sentiments.

Ce que tu as à apprendre

Tout d’abord à t’accepter (au lieu de vouloir être parfait),

à t’apprécier (au lieu de penser toujours "peut mieux faire") et

à t’aimer (au lieu de repousser tout sentiment).

Puis :

A être moins exigeant avec toi-même, notamment avec ton corps, à respecter tes besoins et tes maux, 

Et avec les autres, à ne pas attendre que tout le monde soit comme toi, à admettre que chacun est différent et peut réagir différemment de ce que tu voudrais qu’il pense ou fasse, que certains ont l’esprit moins vif mais peuvent avoir aussi d’autres qualités,

A comprendre que la perfection n’existe pas et qu’il est vain de vouloir l’atteindre à tout prix,

A te laisser aller de temps en temps, à te permettre de te distraire, de te faire plaisir,

A te laisser toucher par les autres physiquement et affectivement, à te laisser aimer et à montrer que tu aimes aussi. 

Tu es sur la bonne voie quand

Tu te permets d’être moins perfectionniste, de te reposer de temps en temps,

Tu t’accordes quelques distractions sans culpabiliser,

Tu admets que tu as pu faire une erreur ou une omission sans t’en vouloir démesurément, sans vivre de colère ou te critiquer excessivement,

Tu admets que les autres ne sont pas obligés d’être toujours au top,

Tu as compris que la discipline n’est pas la rigidité,

Tu t’accordes le droit de montrer ta sensibilité, de pleurer devant les autres sans avoir peur de leur jugement.

Tu redeviens Toi et tu es :

Créatif, avec beaucoup d’énergie et une grande capacité de travail,

Ordonné, très précis, avec le souci du détail juste,

Tu as du sens pratique, sais quoi faire et le fais toi-même,

Tu sais ce que tu dois savoir au moment opportun et la chose exacte et précise à dire,

Capable de simplifier et d’expliquer clairement pour enseigner,

Tu connais tes limites et t’accordes des pauses sans culpabiliser,

Très sensible et empathique, tu comprends ce que les autres ressentent,

Tu es enthousiaste, vivant, dynamique.

Et, pour terminer les choses sérieuses, voici une image (un montage peut-être) drôle de quelqu'un qui a surmonté toutes ses peurs ! 

Quelques conseils concernant toutes les peurs



Apprend à rayer de ton vocabulaire

" J’ai peur de "

même en pensée.

S’il te vient à l’esprit " J’ai peur d’être en retard ", avant de finir ta phrase, tu la rectifies. Tu peux penser " Il faut que j’y aille ".

En bannissant ces mots de ton esprit, il s’habituera à les oublier.

Tu as dû te reconnaître dans plusieurs des comportements décrits.

C’est normal, nos attitudes devant les événements varient selon notre humeur du moment et les époques de la vie.

Tu as pu remarquer des similitudes dans les descriptions. Ainsi, un enfant qui s’est cru exclu au début de sa vie, a tenté d’être le plus parfait possible. Plus tard, il peut éprouver une phobie de l’erreur. Un autre qui a peur qu’on l’oublie peut ensuite passer par une période où il craint de faire honte puis développer sa force pour masquer ses supposées faiblesses.

Il y a sans doute un groupe de comportements qui te concerne davantage que les autres. Concentre ton attention sur tes réactions dans la vie courante et les sentiments que tu éprouves dans les moments de stress. Pense à toi, à ton bien-être, à ce qui te plaît ou pas et décide de ce que tu veux garder ou changer.

Il ne sert à rien de penser que si tu es mal, c’est de la faute des autres.

Ce n’est pas la réalité. Tu vois bien que ton frère n’est pas comme toi et pourtant vous avez les mêmes parents, vivez au même endroit… C’est en fonction de son propre caractère que chacun ressent les événements à sa façon. Et toi seul peut agir sur toi-même. Donne-toi ce privilège.

Quand on prend conscience des choses, elles sortent de l’ombre et on peut les combattre. On n’a plus besoin de se lamenter sur ce qui nous arrive, il faut agir.  

On ne peut pas changer d’un jour à l’autre mais tout de même ! On peut modifier petit à petit nos réactions et voir ce qui se passe.

Je suis très optimiste pour toi, je sais que tu réussiras.