J'arrête de me comparer aux autres
Nous avons tous une raison,
un jour ou l'autre,
de se sentir en état d'infériorité
par rapport à quelqu'un d’autre.
Tu dois absolument arrêter de te comparer aux autres.
Chaque Être est unique et connaît lui aussi des faiblesses.
Un éléphant pèse 3 tonnes et a peur d'une souris de 20 grammes !
Nous commençons notre vie dans un état de totale dépendance aux adultes pour vivre.
En grandissant, nous devons prendre de l’assurance et dépasser ce sentiment pour aller de l’avant.
Le petit enfant de deux ans qui dit : ″ Non, Moi !" quand on veut faire quelque chose pour lui, se rebelle contre cette dépendance.
Il souhaite s’affranchir, devenir autonome comme un grand.
C’est ainsi que nous devrions continuer.
Mais ce n’est pas toujours le cas et souvent ce sentiment ressurgit lors d’un événement chargé d’émotion.
Un truc parfois tout bête comme être interrogé en classe.
Pourquoi ?
Les causes possibles :
valeurs intellectuelles, physiques ou sociales
Il est difficile de trouver les causes exactes. Certains enfants sont plus sensibles que d’autres aux remarques et réflexions négatives à leur sujet.
Vanter à un enfant de moins de six ans les mérites de son cousin ou du petit voisin peut créer ce sentiment en lui laissant croire qu’il est moins bien qu’eux.
- dévalorisation de l’enfant suite à une comparaison excessive et la survalorisation des autres
-
l’apparence physique : l’enfant se trouve trop petit, trop gros, trop ceci ou pas assez cela
-
les secrets de famille : la situation familiale peut créer de la honte.
Plus tard dans la vie : venir d’un milieu défavorisé – habiter un quartier chaud – le manque de diplôme – le travail précaire – la religion – la couleur de peau …
Chacun déploie des trésors d’imagination pour se considérer moins bien que tel autre sans jamais prendre en considération ce qu’il a lui-même d’estimable.
Tu as une grande sœur géniale, elle réussit tout : tu te sens incapable d’être aussi bien qu’elle...
Ta sœur est brillante, d’accord ! Mais toi ? Tu n’es bonne à rien ? Tu ne sais rien faire ? Pourrais-tu porter ton attention sur ce qui est bien en toi plutôt que sur ce qui ne te plait pas ? Essaie.
Ton père souhaitait un garçon pour perpétuer le nom et tu es arrivée, toi, une fille et le pire est que tu es la troisième ! Tu te sens vraiment de trop et n’arrive pas à prendre ta place dans la famille…
Dans une famille, chacun doit prendre sa place, ce ne sont pas les autres qui t’en font une. C’est à toi de t’affirmer et, si possible, en douceur. Ton père est très fier de ses trois filles. Tu ne dois pas en douter un instant. Observe-le, tu verras.
Toi, Antoine, on dit que tu ressembles au grand-père Jules qui est en photo dans l’entrée.
Tu ne le connais pas parce qu’en fait c’est le grand-père de ton père.
Depuis tout petit, il te nargue de son cadre.
Il te fait peur, tu lui trouves l’air méchant et puis, il a un grand nez. Il est très laid et tu ne veux pas lui ressembler.
Parfois, il te vient à l’idée que, toi aussi, tu es laid et que personne ne peut t’aimer…
Toi qui ne te trouves pas beau, saches d’abord que tu n’es pas objectif, mais bon ! Crois-tu qu’il soit nécessaire d’être athlétique et d’avoir un joli visage pour être un grand homme ? Pas du tout. On ne peut pas dire qu’Einstein était beau mais on peut affirmer qu’il s’en fichait. Développe l’estime de toi et tu seras estimable. Je te l’ai dit, les autres calquent leur jugement de toi sur celui que tu te portes.
Et toi, Julia, qui trouve cette fille si bien, grande, à l’aise, elle rit, elle parle fort, répond aux profs… tout ce que tu n’oses pas faire. Tu te sens toute petite, moche, pas intéressante…
Julia, commence à te lâcher un peu avec des amis , à parler, à exprimer tes idées, à rire et tu verras que ce n’est pas si difficile.
Cette célèbre citation de Sénèque (il y a environ deux mille ans !) veut dire qu’avant tout il faut oser !
Ne te dis pas que tu n’arriveras pas à atteindre un but, sois optimiste et pense que tu réussiras.
Les choses que tu oseras affronter te paraîtront beaucoup plus faciles que celles que tu n’oses pas. Si tu n’essaies pas tu ne réussiras pas, c’est sûr.
Il faut tout le temps oser dans la vie, ne pas avoir peur de ne pas réussir, de mal faire ou même de se tromper.
Ne te dis jamais que tu n’es pas assez fort, compétent, intelligent, doué pour réussir quelque chose. Va au bout des choses, pense avec optimisme.
Pour commencer, ose faire un truc pas très important. Tu constateras sans doute que, finalement, c’est possible. Alors, ose quelque chose de plus grand et de plus en plus ‘difficile’.
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